Saison 1989-90 |
RESUME
L’action
se situe à la fin de la deuxième guerre mondiale dans un petit café
de campagne. Les patrons du ,, Miroir” exploitent aussi une petite ferme. Le mari,
Mong, plutôt simple d’esprit, est dominé par sa femme, Martha.
C’est elle qui prend les décisions et c’est elle qui est considérée
et acceptée comme le vrai chef de famille.
Depuis
près d’un an, le ,,Miroir” a un nouvel habitué assidu. C’est
Dré Vandaelen, un alcoolique invétéré, qui est valet de ferme.
André est un personnage énigmatique. Ses changements d’humeur
n’étonnent plus personne. D’un moment à I’autre, il passe
des éclats de rire excessifs au cafard Ie plus profond. A certains
moments, tout parait changer en lui. Alors il devient très sérieux
et ce qu’il dit, témoigne dune intelligence insoupçonnée. On
a ‘impression qu’iI est tourmenté et qu’il veut cacher par
tous es moyens ses origines et son passé. Sa femme Marieke, souffre
terriblement des problèmes de son mari. Elle doit s’occuper seule
de l’éducation des enfants et dans ces années de guerre, elle
arrive difficilement à trouver de quoi nourrir son ménage. Pourtant, elle
a encore le courage et la force d’essayer d’aider son man à
retrouver le droit chemin.
Le
garde-champêtre ne manque jamais à l’appel. Sa bravoure et son aplomb extérieurs ne
sont qu’une vague apparence de ce qu’il voudrait être réellement.
Son plus grand don, c’est de répandre es petites nouvelles
locales à une vitesse fénoménale.
Un
soir d’été, un jeune homme échoue par hasard au ,,
Miroir”.
II s’appelle Julien, mais il préfère ,, Jing “. II risque la déportation vers I’Allemagne et ii se
cache chez un fermier du village. C’est un excellent musicien. II
joue de I’accordéon et il a une voix magnifique. Comme il en a
marre de passer ses journées à
ne
rien faire, il décide daller au café pour essayer de gagner un peu
d’argent de poche en chantant et en jouant de l’accordéon. Il
na d’yeux que pour la voluptueuse Genevieve. C’est le coup de
foudre.
Mais un officier allemand, en panne de moteur, fait son entrée dans auberge., Jing” joue bien la comédie et Genevieve n’hésite pas à employer tous ses charmes pour détourner attention de l’intrus. Même le garde-champêtre essaie de se montrer à la hauteur de la situation et à l’étonnement général, Dré engage la conversation. Personne ne savait qu’il parlait I’Allemand. Martha, a patronne, passe toutes ses responsabilités à Mong, qui ne sait plus très bien où il en est. Tout le monde parait se remettre du premier choc, quand la Gestapo vient faire une visite de contrôle. Mais au fur et à mesure que la tension monte, le rire nest jamais bien loin... Ce qui reste et continue à remonter à la surface, est a tragédie humaine, vécue par Dré: le combat intérieur, le dégoût de la vie, a déchéance et la peur de se regarder dans le ‘Miroir” et de remonter la pente... Ce sont des passages remplis d’une émotion profonde. Cette émotion est soutenue par un encadrement musical approprié. Frank Verdru fera revivre bien des souvenirs en interprétant des refrains populaires de la deuxième guerre mondiale et quelques mélodies nouvelles s’intègrent merveilleusement à ambiance générale.